mercredi 6 octobre 2010

Portrait 2010-2011 des Penguins

PENGUINS DE PITTSBURGH

Fiche en 2009-2010 : 47-28-7, pour 101 points. 4e dans l’est.

Les p’tits nouveaux : Arron Asham (de Philadelphie), Mike Comrie (d’Edmonton), Ryan Craig (de Tampa Bay), Dan Hamhuis (de Philadelphie), Paul Martin (du New Jersey) et Zbynek Michalek (de Phoenix)

Les disparus : Mark Eaton (aux Islanders), Ruslan Fedotenko (aux Rangers), Bill Guerin (à Philadelphie, à l’essai), Sergei Gonchar (à Ottawa), Dan Hamhuis (à Vancouver), Jordan Leopold (à Buffalo), Jay McKee (?), Alexei Ponikarovsky (à Los Angeles) et Wyatt Smith (à Boston)

Gonchar, Leopold, Eaton et McKee ont quitté et ont été remplacé par Martin, Michalek et des jeunes. Ce n’est pas nécessairement un pas vers l’avant, mais ce n’est non plus un pas vers l’arrière. Par contre, encore une fois, les Penguins n’ont pas été capable d’amener des ailiers pour compléter le travail de Crosby et Malkin et devront se résoudre à utiliser le plan B. Muter Malkin ou Staal à l’aile et espérer que le nouveau venu, Comrie, se remette à produire au centre de leur troisième trio. Le retour de Cooke et l’arrivé d’Asham, Comrie et de Craig va ajouter de la profondeur à l’attaque et combler les pertes de Fedotenko, Guerin et Ponikarovsky, qui ont quitté.


Les attaquants : Les Penguins ont, et de loin, la meilleure ligne de centres de la LNH. Sidney Crosby (photo) pivotera le premier trio et aspirera au 1er rang des marqueurs de la ligue. Evgeni Malkin (photo) et Jordan Staal sont les 2 autres principaux centres (le plus vieux des trois, Malkin, a à peine 23 ans). Mais vu l’incapacité de l’équipe à amener des ailiers pour les seconder, un des deux dernier devra être muté à l’aile. Malkin devrait rebondir et compter entre 90 et 100 points. Staal devrait buter de 25 à 30 fois. Seul Chris Kunitz a un réel talent de marqueur comme ailier naturel, il secondera Crosby. Mike Comrie a du talent. Pourra-t-il relancer sa carrière en jouant avec cette équipe offensive? Peut-être bien. Tyler Kennedy et Maxime Talbot sont des centres, qui évoluent parfois comme ailier. Mais ils ne remplieront jamais les filets adverses. Pascal Dupuis peut dépanner à l’offensive, mais devrait tout de même s’arrêter entre 35 et 40 points. Le nouveau venu Arron Asham, Matt Cooke, Michael Rupp et Eric Godard, vont protéger tout ce beau monde, mais produiront aussi très modestement. Mark Letestu, Eric Tangradi et Casey Pierro-Zabotel sont des jeunes talentueux qui cognent à la porte. Les deux premiers pourraient aider à l’aile, tandis que Pierro-Zabotel pourrait prendre la place de Comrie sur le 3e trio si ce dernier ne saisit pas sa chance.

Les défenseurs : Quelques défenseurs ont quitté. Le nouveau venu
Paul Martin sera un remplacement adéquat à Gonchar. Il n’a jamais produit autant en une saison que le russe, mais n’a jamais joué pour une équipe offensive comme les Penguins non plus. Alex Goligoski sera là pour le supporter à ce niveau. Il pourrait même terminer avec plus de points que le nouveau venu. Kris Letang apportera le reste de l’offensive des arrières. Les rôles plus défensif de Eaton et McKee seront prit en charge par Zbynek Michalek. Les Penguins ne seront pas perdant au change, car Brooks Orpik lui donnera un bon coup de main. Ben Lovejoy, Alex Grant et/ou Deryk Engelland devraient compléter la défensive en début de saison ou venir aider lorsqu’elle sera amorcée.

Les gardiens : Marc-André Fleury (photo) est parfois critiqué, mais ses statistiques des récentes années sont bonnes. Son total de victoires est peut-être gonflé un peu parce qu’il joue à Pittsburgh, mais le talent est assurément là. Il ne serait pas allé deux ans de suite en finale de la Coupe Stanley sans lui. Le vétéran Brent Johnson est venu l’aider l’an passé et il a bien fait. Il sera de retour pour les deux prochaines saisons.

Les aubaines : Goligoski a compté 37 points en seulement 69 parties l’an passé. Il pourrait atteindre la quarantaine cette année. Un défenseur qui produit autant vaut habituellement plus que 1,833 million sur le plafond salarial. Si Dupuis compte encore plus de 15 buts et prêt de 40 points, son impact de 1,4 million sera mérité.


Ils coûtent cher : En sept ans, le plus haut total de points de qu’Orpik a compté est 25. Je m’explique mal son impact de 3.750 millions par saison. Disons qu’en signant son contrat juste après avoir gagné la coupe, il a monnayé son gain. Il a encore quatre ans à ce contrat.

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