samedi 2 octobre 2010

Portrait 2010-2011 des Kings

KINGS DE LOS ANGELES

Fiche en 2009-2010 : 46-27-9, pour 101 points. 6e dans l’ouest.

Les p’tits nouveaux : Willie Mitchell (de Vancouver) et Alexei Ponikarovsky (de Pittsburgh)

Les disparus : Alexander Frolov (aux Rangers), Jeff Halpern (à Montréal), Raitis Ivanans (à Calgary), Randy Jones (à Tampa Bay), Fredrik Modin (à Atlanta) et Sean O’Donnell (à Philadelphie)

Los Angeles était sensé compléter le puzzle pour devenir une équipe prétendante à la Coupe Stanley cet été. Mais l’équipe, qui voulait attirer Kovalchuk en Californie, a manqué son coup. Avec le russe… puis avec le reste. Les Kings ne seront pas une coche au dessus de l’an passé, ils seront au même niveau pour le moment. Ponikarovsky remplacera Frolov, ce qui revient du pareil au même. Mitchell s’en vient renforcir la ligne bleue, mais il ne la transformera pas. Surtout que Greene, un défenseur au style semblable, sera absent en début de saison. Des vétérans comme Jones, Halpern, Ivanans, Modin et O’Donnell ont quitté et seront remplacé par des plus jeunes. Certains voient dans les Kings une équipe à quelques détails prêt d’aspirer aux grands honneurs. Je vais avoir besoin de plus de preuves avant de les mettre dans cette catégorie.


Les attaquants : Anze Kopitar (photo) est le jeune leader offensif des Kings. À 22 ans il est un marqueur de 30-35 buts et d’un point par match. Avec 20-25 buts et 50-55 points par saison, Dustin Brown, le capitaine à L.A., est un modèle de régularité. Alexei Ponikarovsky, s’en vient remplacer Alexander Frolov. Il a un contrat d’un an. S’il en veut un à long terme après la saison, il devra faire mieux que durant son court séjour à Pittsburgh. Ryan Smyth a bien fait à sa première saison en Californie, malgré une nouvelle blessure. Il est un des vétérans pour encadrer les jeunes rois, avec Michal Handzus et Jarret Stoll. Trois vétérans qui devraient enregistrer entre 40 et 50 points chacun. Wayne Simmonds est important dans cet alignement. 40 points et 116 minutes de pénalité l’an dernier, à 22 ans, c’est intéressant pour l’avenir. Justin Williams a laissé passer quelques années depuis ses deux grosses saisons en Caroline. Je doute qu’il se rapproche à nouveau des 30 buts et 60-70 points. Il devrait plus tourner autour de 30-40 points. Dans la mi-vingtaine, Brad Richardson et Scott Parse, devraient produire une trentaine de points. Brayden Schenn, Trevor Lewis, Oscar Moller et Rich Clune seront les principaux candidats pour compléter l’attaque. D’autres jeunes pourraient faire des allez/retour Los Angeles-Manchester durant l’année.

Les défenseurs : En défensive, Drew Doughty (photo) est l’avenir des Kings, même avant Kopitar. Il a fait 59 points l’an dernier, gagné une médaille d’or aux olympiques et il s’apprête à faire sauter la banque. Il sera dans le top des défenseurs offensif de la ligue pour les années à venir. L.A. a un deuxième jeune défenseur de qualité en Jack Johnson. Entre 30 et 40 points seront produit par cet ancien premier choix des Hurricanes. Rob Scuderi et Matt Greene seront là pour couvrir leur deux jeunes coéquipiers en arrière, quand ils seront parti à l’attaque. Willie Mitchell les aidera à ce niveau en 2010-2011, il assumera même la part de Greene, qui est blessé en début de saison. Davis Drewiske, Peter Harrold et Alec Martinez seront la profondeur principale des Kings devant leurs gardiens.

Les gardiens :
Jonathan Quick vient de connaître une saison de 39 victoires, un des meilleurs de la LNH à ce chapitre. Il sera donc le partant cette année encore. Par contre, Jonathan Bernier pourrait venir le défier s’il ne reprend pas exactement là où il a laissé durant la saison dernière (avant les séries).

Les aubaines : Quick a signé 39 victoires l’an dernier et il commence un contrat de trois ans, durant lequel il comptera pour 1,8 million annuellement sur le plafond salarial. S’il s’approche encore de ce nombre de gains, les Kings feront les chèques le sourire aux lèvres. Jack Johnson comptera pour 1,425 million sur le plafond salarial. S’il s’approche des 40 points, c’est un bon salaire.

Ils coûtent cher : Amputer 6,250 millions de sa masse salariale sur Ryan Smyth, c’est bien gentil, mais c’est un peu fou. Certains trouvent que le 3,4 millions annuel de Scuderi est justifié. Personnellement, je le trouve exagéré.

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