L’ancien entraîneur du Canadien, des Maple Leafs, des Bruins et des Devils, Pat Burns, est décédé aujourd’hui à Sherbrooke. L’homme de 58 ans a dû s’incliner devant le troisième cancer qui s’en est prit à lui, après avoir vaincu les deux premiers. Burns avait décidé de ne pas subir de traitement pour ce cancer des poumons, après avoir tout donné pour vaincre un cancer du côlon en 2004, puis un au foie en 2005.
SON PARCOURS PROFESSIONNEL
SON PARCOURS PROFESSIONNEL


Dès sa première saison avec le Canadien, il s’incline en finale de la Coupe Stanley, contre les Flames de Calgary. Cette année là il remporte son premier trophée Jack Adams, remis au meilleur entraîneur de la LNH. Après sa première saison à Toronto en 1992-1993, il met la main sur son deuxième Jack Adams. Il avait alors amené l’équipe jusqu’en demi-finales de la Coupe Stanley. L’année suivante aussi il mène les Leafs jusqu’en demi-finales. En 1998 il met encore la main sur le Jack Adams... encore une fois à sa première année avec une nouvelle équipe. Avec les Bruins cette fois là. En 2003, après sa première saison au New Jersey, pas de Jack Adams… mais finalement une première Coupe Stanley. Après la saison 2004, sa carrière prend fin. Il aura dirigé 1109 parties en saison régulière (501 victoires, 309 défaites et 161 parties nulles). En 2007 il est intronisé au temple de la renommée de la LHJMQ. En mars 2010, le premier ministre du Canada, Stephen Harper, a annoncé que l’aréna Par Burns serait bâti à Stanstead. Burns assiste à la conférence de presse annonçant cette construction, il s’agira de sa dernière sortie publique officielle.
Cet homme de caractère, à l’air bourru, mais pince sans rire aura connu une vie courte, mais remplie au maximum. Il nous aura fait tantôt sourire, tantôt sursauter ou réagir avec ses commentaires lors des rencontres avec les médias. Il aura été un des meilleurs entraîneurs de sa génération et le comité de la sélection du temple de la renommée de la LNH va sûrement allumer un jour et lui ouvrir ses portes. Après l’avoir vu fier et fort toute ma vie, il était désolant de le voir ses derniers temps l’air si amaigri et souffrant. Il manquera à ses proches, à qui j’offre mes plus sincères condoléances, mais il sera certainement mieux là où il sera à l’avenir.
Cet homme de caractère, à l’air bourru, mais pince sans rire aura connu une vie courte, mais remplie au maximum. Il nous aura fait tantôt sourire, tantôt sursauter ou réagir avec ses commentaires lors des rencontres avec les médias. Il aura été un des meilleurs entraîneurs de sa génération et le comité de la sélection du temple de la renommée de la LNH va sûrement allumer un jour et lui ouvrir ses portes. Après l’avoir vu fier et fort toute ma vie, il était désolant de le voir ses derniers temps l’air si amaigri et souffrant. Il manquera à ses proches, à qui j’offre mes plus sincères condoléances, mais il sera certainement mieux là où il sera à l’avenir.

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